Entre 1938 et 1948, les studios de Hollywood se sont adressés à Eugène Joseff qui a inventé et fabriqué pour eux près de 90 % de la production de bijoux fantaisie destinés au cinéma.

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Bijoux de cinéma de Joseff of Hollywood

Publié le 26 avril 2012
par Marie-Dominique Sassin

Entre 1938 et 1948, les studios de Hollywood se sont adressés à Eugène Joseff qui a inventé et fabriqué pour eux près de 90 % de la production de bijoux fantaisie destinés au cinéma. Des pièces à découvrir et à s'offrir au marché Serpette...

L'activité d'Eugène Joseff, fabricant américain de bijoux fantaisie dans les années 1930 est indissociable de celle du cinéma hollywoodien. En 1938, il commence à réaliser des bijoux qui deviennent les accessoires essentiels des costumes de scène. C'est lui notamment qui créé tous les bijoux que l'on peut voir en 1939 dans Autant en emporte le vent.


Pour ces modèles techniquement très élaborés, Joseff of Hollywood, comme on le surnomme bientôt, invente un métal doré non brillant, afin qu'il n'y ait aucun reflet sur les bijoux lorsqu'on filme les stars, et que ces dernières restent les vedettes de l'écran. Ces bijoux  de fantaisie  sont toutefois sertis des plus beaux cristaux et des plus belles pâtes de verre qu'il fait venir d'Autriche et de Tchécoslovaquie, mélangés à des matières plastiques et d'autres matériaux modestes, utilisés afin d'alléger les pièces imposantes.


Après sa mort accidentelle en 1948, sa femme Joan reprendra l'entreprise qui continuera toujours à travailler pour la production cinématographique.


Il y a plus de vingt cinq ans, une Anglaise, Olwen Forest, a commencé à collectionner les bijoux de Joseff.. Des bijoux qui couvrent la période 1930-1950. Soleils étincelants, divinités lunaires, allégories, animaux chimères, pendentifs tapageurs...


Ces pièces uniques, aux formes insolites conservent l'aura de Marylin Monroe, Elisabeth Taylor, Greta Garbo, Joan Crawford, Carole Lombard, Grâce Kelly ou Vivien Leigh qui les portèrent à l'écran le temps d'un film ou dans la vie, lorsqu'elles demandaient à Joseff d'imaginer pour elles seules un collier, une bague, une broche ou un bracelet.


Des modèles qu'Olwen Forest propose à la vente dans sa boutique du marché Serpette aux Puces de Saint-Ouen.


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